Kit R4 FIA : du premier démarrage au premier rallye, trois mois de développement suivis de l’intérieur #4

[Une petite nuit de sommeil et nous reprendrons la route à l’aube demain matin direction le sud (hallelujah !) pour la première apparition publique du kit.]

Une première apparition publique

Après pas loin de 8 heures de route nous voilà de retour dans le sud de la France. Pas le temps de faire un crochet aux ateliers, nous sommes attendus à la Finale de la Coupe de France Rallyes – sur le tracé du Rallye de la Sainte-Baume – pour exposer l’Etios R4. La voiture est installée au parc d’assistance, juste à côté du camion-boutique ORECA Store. Idéalement située, dès que l’on rentre dans le parc on tombe sur la R4. Nous attendions beaucoup de cette première apparition publique. Cela allait nous permettre de prendre la tendance, de voir comment le projet était accueilli sur le marché français.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a attiré l’attention. Teams managers, pilotes ou simples spectateurs, le stand R4 n’a pas désempli, chacun souhaitant récolter des informations et comprendre le concept de ce kit.
Certaines équipes françaises de renom ont manifesté un véritable intérêt, encadrées par les équipes commerciales ORECA Store. Des projets ont commencé à se dessiner pour le futur…

Côté média, Rallyes Magazine était sur place et en a profité pour interviewer Matthieu, dans le cadre du dossier R4 réalisé tout au long de la saison. Sinon, j’avoue avoir été quelque peu déçue du manque de médias présents sur place. Lorsque je me suis rendue en salle de presse, la pièce était quasiment vide, assez surprenant…

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La découverte de l’asphalte

Après cette courte pause, il était temps de débuter les tests sur asphalte (et je reconnais que j’attendais cela avec beaucoup d’impatience !).
La première séance s’est déroulée en Italie, en altitude, avec Stéphane Sarrazin. L’objectif était de tester le kit – et notamment le moteur – dans des conditions atmosphériques différentes. En altitude, le moteur est davantage sollicité – et plusieurs manches du championnat du monde sont dans cette configuration – il était donc très important d’avoir des données sur le comportement du moteur développé dans les ateliers de Magny-Cours, dans ces conditions.
Pour des raisons de planning je n’ai pu assister à cette séance. Les retours ont été très positifs, le moteur n’a pas faibli et la voiture est – comme depuis le début des tests – restée d’une fiabilité exemplaire.
La séance avait malheureusement était écourtée suite à une petite sortie de route sans gravité. Manu, notre ingénieur amortisseurs de chez PKM avait pris la place de JJ dans le baquet de droite afin de mieux ressentir l’action des amortisseurs. Et patatra… C’est dans ces moments-là qu’on comprend à quel point le copilote est important ! Retour au bercail et réparation express de la voiture avant la séance suivante, prévue une semaine plus tard. Je vous en parlerai la prochaine fois, mais devinez quoi ? Manu n’a pas voulu remonter dans la voiture ! (rire)

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