Rallye d’Allemagne : changement en vue pour le Team ORECA

Moins de trois semaines après le Rallye de Finlande, le Team ORECA repart pour le Rallye d’Allemagne. Du 20 au 23 août prochains Eric Camilli et Teemu Suninen évolueront sur les routes allemandes. Nouveauté, et pas des moindres, le jeune finlandais rejoint son homologue français en WRC2, le Team ORECA alignant une nouvelle Fiesta R5.

Le rallye de tous les changements

Suninen06ITA2015sv166Après une épreuve finlandaise difficile tant pour les mécaniques que pour les hommes, le Team ORECA et ses pilotes repartent plus motivés que jamais. Première étape 100% asphalte du programme 2015, cette nouvelle apparition est synonyme de changement. Teemu Suninen quitte le WRC3 et sa DS3 R3 Max pour se lancer aux côtés d’Eric Camilli en WRC2 à bord d’une seconde Fiesta R5. Une première pour le jeune finlandais qui découvrira une quatre roues motrices en configuration R5 sur l’asphalte, une surface qu’il rencontrera pour la deuxième fois seulement.
Ce changement d’auto est valable également pour les deux prochaines étapes, le Tour de Corse et le Rallye de Catalogne. Ce double engagement en WRC2 s’inscrit dans les objectifs de progression établis en début de saison par l’équipe : « Dès le début de notre saison, nous avons fixé des objectifs clairs : apprendre et progresser. Le passage à deux engagements en WRC2 s’inscrit pleinement dans cette philosophie. » explique Hugues De Chaunac, Président du Groupe ORECA. « Teemu Suninen s’est montré très compétitif en WRC3. Pour apprendre davantage, la décision de le faire courir avec une quatre roues motrices et en WRC2 était logique. Il doit prendre une nouvelle dimension, mais surtout garder en tête que le premier objectif est de prendre un maximum d’expérience au cours d’une manche très technique. »

Vainqueur en Sardaigne en WRC3, le jeune espoir garde la tête froide face à cette opportunité qu’il n’attendait pas si rapidement. « C’est fantastique d’avoir la possibilité d’être au volant d’une quatre roues motrices. J’ai le sentiment que je vais apprendre plus vite, mieux et davantage qu’avec une deux roues motrices. Honnêtement, j’espérais un tel changement mais pas aussi tôt. L’objectif est clairement de faire le maximum de kilomètres, accumuler le plus d’expérience possible et avoir de bonnes sensations. Il faut garder en tête qu’un tel changement de catégorie en milieu de saison n’est pas forcément facile. Je pense que sur un asphalte propre, je peux être rapide mais lorsqu’il faudra couper et qu’il y aura un peu de saleté sur la route, ce sera plus compliqué.»

Camilli doit confirmerCamilli06ITA2015sv119

Eric Camilli, membre de l’équipe de France FFSA, aborde le Rallye d’Allemagne avec beaucoup d’ambition et d’humilité. Après un Rallye de Finlande difficile, le français aborde cette nouvelle étape avec plus de confiance et de réflexion. Confiance, puisque Eric Camilli avait, l’an passé, fait l’audacieux pari de stopper son programme en Peugeot Cup pour se lancer en mondial lors de ce même Rallye d’Allemagne. Il s’était illustré en JWRC ce qui fît considérablement évoluer sa carrière. « C’est le rallye qui m’a fait connaître au niveau mondial. Je m’étais senti à l’aise là-bas. » se remémore-t-il. « Ma pointe de vitesse a été bonne en Finlande et c’est encourageant, mais mon expérience au plus haut niveau est réduite et j’ai, par conséquent, encore de nombreuses choses à apprendre. Mon objectif est de finir dans le top 5 en WRC2 et je vais tout faire pour jouer les premiers rôles, mais je sais aussi que la première mission est de voir la fin du rallye. J’ai envie de montrer à l’équipe qu’elle peut compter sur moi et la récompenser pour tout le travail fourni.»

Des choix de casques différents

Durant ce Rallye d’Allemagne, le groupe ORECA sera également représenté par Julien Maurin, pilote Oreca-Store.com. Julien Maurin et Eric Camilli ont accepté de nous confier leurs préférences en matière de casque. De quoi vous aider dans votre choix.

Eric Camilli privilégie la visibilité

Eric Camilli a opté pour un casque ouvert par souci de visibilité. Le pilote se sent plus à l’aise pour effectuer différents mouvements dans l’habitacle, comme pour s’attacher notamment. SI comme Eric, vous portez des lunettes, optez pour un casque ouvert est une bonne alternative pour éviter de vous retrouver avec de la buée sur vos verres. Eric a donc choisi le casque WRC DES Piu ma de la marque Stilo. Un casque tout en carbone ultraléger possédant un micro intégré.

Julien Maurin privilégie la sécurité

Julien Maurin a lui opté pour casque fermé. Lorsque le français a commencé à courir avec une WRC, le choix du casque fermé s’est imposé pour des raisons de sécurité. « Dans la position de pilote, en cas d’accident, il y a un certain nombre d’éléments qui peuvent nous impacter, plus que pour un copilote. Dans ces conditions, avoir un casque fermé est plus sécurisant. Cela protège davantage. » explique-t-il. Lorsqu’on a roulé avec un casque ouvert, un temps d’adaptation est nécessaire lors du passage à un casque intégral. Cependant, Julien observe que des progrès ont été faits en termes de visibilité et qu’aujourd’hui il n’y a plus aucune gêne. « Je n’ai pas de problème d’aération pourtant je ne suis pas un adepte des environnements trop « fermés ». » confit-il. « La différence de poids est négligeable et maintenant je me suis habitué à ce casque, donc à confort égal, je préfère opter pour la sécurité. La version fermée permet aussi de pouvoir boire plus facilement. Ce n’est pas une priorité pour moi, mais disons que c’est toujours appréciable. » Tout comme Eric Camilli, Julien Maurin a opté pour un casque de la marque Stilo, le St4R Composite considérée comme la référence dans le domaine.

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